20 février 2007

L'apparition d'Arnaud Cathrine




Arnaud Cathrine aime le théâtre. Sarah Kane, Edward Bond...


Il sent qu’il y viendra un jour.


Mais pour l’instant, il n’est pas prêt. “Pas prêt du tout.”


En attendant, Arnaud Cathrine travaille ses romans comme s’il était auteur, metteur en scène, scénographe et machiniste à la fois.



























La voix des personnages doit sonner juste.



Parfois, les personnages sont des enfants. Comme Damien, dont le démon s’appelle Martin.



Parfois ce sont des femmes. Onze femmes même, dans "La disparition de Richard Taylor", son dernier roman.


“Quand on est un homme, dit Arnaud Cathrine, il n’y a rien de plus exaltant que d’incarner une femme. J’ai adoré écrire ce livre et refermer chaque chapitre en me disant : il va falloir que j’attende l’arrivée d'une nouvelle femme.”












Une trentaine de lecteurs ont rencontré l’écrivain à la ferme Gôdier. Sa deuxième venue à Villepinte.


Parmi eux il y a des ados, qui ont lu ses livres “adultes”.


Et des adultes, qui ont lu ses livres “jeunesse”.


A croire qu’en littérature, les frontières sont futiles.